janvier 10, 2024

Gestion des déchets des patients atteints de maladies infectieuses

Avec l’arrivée de la saison de la grippe et l’augmentation des taux d’infection à la COVID-19, les établissements de santé verront très probablement une augmentation du nombre de patients souffrant de maladies causées par des infections virales. Un élément essentiel, mais potentiellement négligé, des soins est la façon de manipuler et d’éliminer les déchets médicaux d’une manière qui aide à prévenir la propagation de l’infection.

Les déchets infectieux sont des déchets soupçonnés de contenir des agents pathogènes, c’est-à-dire des bactéries, des virus, des parasites ou des champignons pathogènes. Des exemples de déchets infectieux comprennent les déchets contaminés par du sang ou d’autres matières potentiellement infectieuses, y compris des tissus ou des organes non fixés.

Il existe plusieurs autres types de déchets générés dans les établissements de soins de santé qui peuvent ne pas être infectieux, notamment :

  • Déchet chimique
  • Déchets pharmaceutiques
  • Déchets cytotoxiques
  • Déchet radioactif

Les entreprises doivent être attentives lorsqu’elles catégorisent les déchets afin de ne pas les surclasser ou les sous-classer. Cela signifie qu’il ne faut pas présumer que tous les déchets sont infectieux, mais aussi identifier et séparer de manière appropriée les déchets qui sont infectieux. Les Nations Unies estiment qu’entre 75 et 90 % des déchets produits par les établissements de santé sont sans risque (non infectieux et non dangereux). Une classification incorrecte peut entraîner des coûts de gestion des déchets plus élevés et potentiellement une augmentation des impacts environnementaux associés à un traitement ou à un traitement inutile. De même, l’incapacité d’identifier ou de traiter les déchets infectieux (en raison d’une sous-classification) crée également un risque, y compris le risque de transmission secondaire de maladies en raison de l’exposition à des agents infectieux parmi les récupérateurs, les travailleurs des déchets, les travailleurs de la santé, les patients et la communauté au sens large où les déchets sont éliminés de manière inappropriée.

Les organisations de soins de santé devraient enseigner aux employés comment trier correctement les déchets afin de protéger leur personnel et les autres travailleurs des déchets. Les meilleures pratiques en matière de tri des déchets sont les suivantes :

  • Tri des déchets au point de production.
  • Clarifier les politiques et les processus normalisés.
    • Par exemple, les organisations peuvent utiliser des systèmes d’étiquetage et de code couleur.
  • Séparer les objets tranchants des objets non tranchants et les placer dans des contenants pour objets tranchants.

Une fois que les déchets ont été correctement identifiés et triés, il y a d’autres étapes importantes à suivre dans les phases de stockage, de collecte, de transport et de traitement.

Les exigences en matière d’entreposage peuvent inclure, par exemple, l’utilisation du symbole universel de danger biologique comme avertissement à l’entrée des aires d’entreposage de déchets infectieux et la restriction de l’accès à ces zones à un sous-ensemble limité d’employés formés. Ces types de pratiques peuvent aider à prévenir la propagation de l’infection.

Une fois que les déchets ont été collectés et transportés vers une installation appropriée, ils seront soumis à des processus de traitement, généralement à la vapeur ou à l’incinération pour rendre les déchets non infectieux. La plupart des déchets médicaux traités par Stericycle sont soumis à un processus d’autoclave, où la vapeur et la pression tuent les agents pathogènes. Cependant, certains types de déchets de soins de santé (tels que les déchets anatomiques, les déchets chimiothérapeutiques à l’état de traces et les déchets pharmaceutiques non dangereux) sont mieux adaptés à l’incinération et seront envoyés à l’installation de traitement appropriée conformément à la loi applicable et à la politique de Stericycle.

Une fois les déchets infectieux traités, ils sont éliminés dans une décharge conformément aux lois applicables.

Plusieurs organismes de réglementation, dont le Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME), Transports Canada et les organismes provinciaux concernés, réglementent la ségrégation, l’entreposage, le transport, le traitement et l’élimination des déchets infectieux. Toutes ces exigences doivent être respectées. Faire preuve de diligence en matière de gestion des déchets dès le début du processus aidera à prévenir la propagation de l’infection et à atténuer les risques au sein de votre organisation.

Découvrez comment Stericycle peut vous aider à gérer vos déchets infectieux.

Foire aux questions

Qu’est-ce qu’un déchet biomédical ?

Le gouvernement du Canada définit les déchets biomédicaux comme « les déchets produits dans les établissements de soins de santé humaine et animale, les installations de recherche et de formation médicales ou vétérinaires, les laboratoires d’essais cliniques ou de recherche, ainsi que les installations de production de vaccins. Les déchets biomédicaux sont séparés du flux général de déchets car ils doivent être décontaminés avant d’être éliminés.

  • déchets anatomiques humains
  • Déchets d’origine animale
  • Déchets de laboratoire de microbiologie
  • Déchets de sang humain et de fluides corporels
  • déchets d’objets tranchants

Les organisations devraient-elles gérer les déchets médicaux différemment si le patient est soumis à un certain type de précaution ?

Lorsque vous décidez de la façon de traiter les déchets des patients par précaution, par exemple en raison de la grippe, de la COVID-19 ou de C. difficile, tenez compte des éléments suivants :

  • Comment les déchets sont-ils catégorisés ?
    • Les déchets de catégorie A ont des exigences supplémentaires à prendre en compte, mais la plupart des déchets infectieux ne sont pas de catégorie A
    • Dans le cas des déchets médicaux résultant du traitement de patients atteints de grippe ou de COVID-19, ces matières peuvent généralement être traitées avec les déchets infectieux ordinaires
  • Quelles sont les exigences réglementaires ?
    • Tenir compte des exigences fédérales, provinciales et locales en matière de gestion de la catégorie de déchets identifiée.
  • Quel rôle les politiques de votre organisation jouent-elles dans la gestion des soins de santé ?
    • Demandez-vous si votre organisation a des exigences plus strictes que celles exigées par la loi.
    • Les organisations peuvent choisir d’avoir des normes plus rigides
  • Les fournisseurs ont-ils des exigences applicables ?